Dix chars, dix véhicules blindés de transport de troupes, des ambulances ainsi que des engins lourds ont franchi la frontière à la hauteur de la localité turque de Karkamis (sud-est) et sont entrés sur le sol syrien, où l'on entendait sporadiquement des rafales et des explosions, selon un photographe de l'AFP sur place.
Jeudi, en quelques heures seulement, lors de cette opération baptisée "Bouclier de l'Euphrate" (du nom du fleuve voisin) des centaines de rebelles syriens appuyés par l'aviation et les chars turcs ont pris Jarablus (nord de la Syrie, dans la province d'Alep).
Dans un avenir proche, les combattants syriens ayant participé à l'opération à Jarablus envisagent d'avancer de 70 kilomètres vers l'est de la Syrie, le long de la frontière turco-syrienne et au nord de la ville d'Alep, et également de libérer les territoires en question, a déclaré le commandant de la brigade Sultan Mourad cité par Reuters. Selon lui, le groupe essaiera d'éviter d'engager dans des batailles avec des groupes kurdes même s'il y est prêt.