Selon le responsable, celle-ci s'inscrivait dans un projet visant à détourner l'attention des inspecteurs de l'Onu chargés d'examiner l'utilisation d'armes chimiques lors d'un autre incident, imputé aux rebelles.
"L'utilisation d'armes chimiques dans la région de Damas était destinée à empêcher Oke Selstrem (chef du groupe des inspecteurs, ndlr) de se rendre à Alep, car (la France, ndlr) savait qui avait utilisé des armes chimiques à Alep", a indiqué M. al-Jaafari.
"Ils voulaient empêcher Selstrem d'atteindre Alep par tous les moyens, de ce fait, ils ont utilisé des armes chimiques à Damas, avec l'implication du renseignement français", a-t-il poursuivi.
L'attaque chimique survenue le 21 août 2013 dans la Ghouta orientale (terres cultivées qui entourent la capitale syrienne et qui constituent une oasis dans le désert de Syrie, ndlr) a coûté la vie à environ 1.500 personnes.