Le chef de la troisième formation au parlement néerlandais a réitéré ses propos sur la nécessité de quitter l'Union européenne. Aux dires de GeertWilders, de plus en plus de Néerlandais se sentent abandonnés par Bruxelles, qui n'agit qu'en fonction des intérêts des technocrates bruxellois sans tenir compte de la volonté des simples Européens.
Les Pays-Bas bénéficieraient économiquement d'un Nexit. C'est ce qu'a démontré un sondage indépendant effectué il y a deux ans! Les Néerlandais éprouvent, entre autres, de la sympathie envers la campagne du Brexit. Il n'est donc pas étonnant qu'ils envisagentdésormais d'organiser un référendum à la britannique, ajoute M. van Grieken.
"En outre, le référendum sur l'association Ukraine-UE a créé un précédent. Je suis persuadé qu'il est bien possible qu'on organise aux Pays-Bas un référendumsur la sortie de l'UE. Leur législation ne le permet pas pour le moment, à ce que je sache, mais s'ils réussissaient à la modifier, ils auraient le feu vert".
Un monstre expansionniste, c'est ainsi que Geert Wilders appelle l'UE qui ne représente plus selon lui une union démocratique. Le dictat de l'UE empêche de saines relations avec les partenaires historiques des membres de l'Union. C'est le cas des Pays-Bas qui, obligés de suivre la politique hostile de Bruxelles vis-à-vis de la Russie, y perdent.
L'eurodéputé FN Jean-Luc Schauffhauser explique que la France est confrontée au même genre de problèmes. « Il est certain qu'actuellement on peut constater que l'euroscepticisme ne fait que croître dans des pays comme les Pays-Bas, évidemment, mais aussi en France. A un moment donné, comme l'Europe actuellement n'arrive pas à se réformer de l'intérieur, nous allons vers des majorités eurosceptiques dans de nombreux pays, y compris aux Pays-Bas. Marine Le Pen dit la même chose pour la France ».
"Aujourd'hui, beaucoup de pays sont contre ces sanctions (les sanctions antirusses). Mais le consensus mou — je ne parle même pas de la culture du compromis, là je parle du consensus mou — fait que même si on y est opposé, on ne veut pas marquer son opposition de manière offensive par rapport à un certain nombre d'autres pays", regrette le responsable politique.
Il ne reste que la solution proposée par G. Wilders. L'objectif de son Parti de la liberté est d'organiser un référendum sur le Nexit le plus vite possible, avant les législatives de mars 2017.
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