Les récents résultats des observations sur le détecteur thermodynamique à injection énergétique (TIE) du Grand collisionneur d'hadrons (LHC) ont montré que les pentaquarks, des "particules diaboliques" composées de cinq quarks, existaient en réalité, écrivent les scientifiques dans la revue Physical Review Letters.
On suppose aujourd'hui que toutes les particules élémentaires sont constituées d'autres particules plus petites que les physiciens appellent quarks. Les protons, les neutrons et d'autres particules "lourdes", appelées baryons, comportent trois quarks. Leurs confrères cadets, notamment les mésons, ne se composent que de deux éléments, à savoir d'un quark "ordinaire" et d'un antiquark, composante de base de l'antimatière.
Физики подтвердили существование пентакваркаhttps://t.co/gssKLK0Fb7 pic.twitter.com/Wnge7oyCgN
— N + 1 (@nplusodin) 20 августа 2016 г.
Somme toute, les théories en physique n'excluent pas aujourd'hui l'existence de particules élémentaires, composées de quatre ou même de cinq quarks. Qui plus est, tout dernièrement les scientifiques ont commencé à découvrir certains signes de l'existence de telles particules — de tétraquarks et de pentaquarks.
Ainsi, en juillet 2015, les physiciens du CERN ont déclaré avoir découvert dans les données recueillies à l'aide du TIE des signes de l'existence de deux pentaquarks à la fois — Pc(4450)+ et Pc(4380)+.
En physique des particules, une particule élémentaire, ou particule fondamentale, est une particule dont on ne connaît pas au juste la composition, et le débat fait toujours rage entre les spécialistes.
Géré par l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) à Genève à la frontière française-suisse, le LHC est la plus grande et la plus puissante machine du monde qui est utilisée pour faire entrer des particules en collision proche de la vitesse de la lumière dans le but d’en découvrir plus sur la physique et la possibilité d’univers parallèles.