Dorénavant, les futurs chauffeurs de taxi auront la possibilité de passer un test de maitrise dans n'importe quelle langue, choisie par l'examiné lui-même, pour obtenir leur licence, écrit l'AP.
Un projet de loi dans ce sens, ratifié en avril dernier par le Conseil municipal, a été récemment signé par le maire de New York, Bill de Blasio, si bien qu'il a désormais une valeur juridique.
A en croire l'auteur du projet, le conseiller municipal Yudennis Rodriguez, qui a lui-même travaillé par le passé en tant que chauffeur de taxi, le but est de faciliter l'accès au métier à un plus grand nombre de postulants, notamment aux immigrés, rapporte le journal New York Times.
Selon le quotidien, cet assouplissement du règlement est dû au fait que les agences de taxi new-yorkaises ont de plus en plus de mal à remédier au manque constant de personnel et à concurrencer avec le service Uber, dont les chauffeurs n'ont besoin de passer aucun test de maitrise de l'anglais pour exercer la profession.
De cette façon, les autorités municipales espèrent égaliser les chances entre les chauffeurs qui utilisent l'application Uber et ceux qui ont une licence appropriée.