"La propagande russe n’est pas plus partiale que la BBC"

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L’ouverture d’un bureau de l’agence Sputnik à Edimbourg (Royaume-Uni) a littéralement "offusqué" les médias britanniques, estime le journaliste écossais Gordon MacIntyre-Kemp.

Les médias britanniques, poursuit-il dans un article du journal écossais The National, ont qualifié dans la foulée cette agence russe de "porte-voix du régime de plus en plus intransigeant de Vladimir Poutine" et de "voix du Kremlin".

D'après le journaliste, de tels propos relèvent d'une "pure propagande", les journalistes britanniques s'abstenant de faire une "analyse objective de l'événement".

"Peut-être ne serait-il pas erroné de mettre en avant le fait que le BBC World Service diffuse ses émissions depuis 74 bureaux différents, situés partout dans le monde (c'est plus que le double de ce que possède l'agence Sputnik), et promeuve la vision officielle du Royaume-Uni sur les événements d'actualité, ce que certains critiques pourraient qualifier d'activité propagandiste", souligne le journaliste.

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Il indique également que Sputnik envisage en effet de diffuser un autre regard sur les actualités, qui diffère de celui des chaînes BBC ou Fox News. En outre, il est prévu, souligne-t-il, qu'une partie de ses reportages sera consacrée exclusivement à l'Ecosse et que ce sont des journalistes civils "très talentueux" qui s'en chargeront.

"La BBC n'a pas le monopole de la vérité. Et cette vérité consiste à ce que la position qu'adopte Sputnik ne soit pas plus tendancieuse et partiale que celle des autres agences mondiales", conclut M. MacIntyre-Kemp.

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