La situation humanitaire à Alep inquiète extrêmement la communauté internationale. Un nombre considérable de quartiers est exposé à des menaces directes. Un correspondant de RIA Novosti a passé plus d'une semaine dans la ville et a visité ses différentes parties, en particulier, les quartiers voisins de la ligne de front.
Le correspondant cite les propos d'un passant, un vieil homme qui dit qu'ils sont pilonnés depuis cinq ans, et peu à peu, ils s'y sont habitués pour continuer à vivre. Un témoignage frappant qui décrit la ville déchirée par la guerre.
Les médecins sont ceux qui préservent la vie à Alep. Les hôpitaux reçoivent des blessés en grand quantité, et beaucoup de gens peuvent compter sur le soutien médical nécessaire.
Des heurts interconfessionnels? Ce n'est pas la réalité d'Alep, où les habitants s'aident les uns les autres indépendamment de leur religion. Le correspondant cite un Arabe qui remercie des Chrétiens qui l'ont aidé, lui et ses proches.
Les volontaires, les médecins et tous ceux qui aident la population d'Alep manifestent une force fantastique. Les émotions humaines qui sont si fragiles, une fois exposées aux violences de la guerre, survivent dans la ville. Le correspondant raconte l'histoire de l'hospitalité d'une habitante locale qui est prête à préparer le café pour ses hôtes, malgré les échanges de tirs juste à côté.
Le soir, les habitants d'Alep se demandent: "Est-ce que tout le monde est vivant?" Et c'est peut-être la question la plus marquante de la vie quotidienne de la ville.