Le commandant, qui contrôle de facto l'est du pays, refuse de soutenir le gouvernement d'entente nationale de Tripoli, risquant de mettre un terme à la stabilité dans le pays.
Ce mauvais calcul des USA, qui pensaient pouvoir compter sur un général soutenu par les Émirats arabes unis et l'Égypte, ressemble fort au choix qu'ils avaient déjà fait en Afghanistan quand avec le soutien actif de la CIA, Oussama Ben Laden s'était joint aux moudjahids qui combattaient les troupes soviétiques en Afghanistan avant de créer Al-Qaïda et de déclarer la guerre aux USA.
Dans le même temps la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni soutiennent le gouvernement de Fayez al-Sarraj à Tripoli, se disant convaincus de la stabilité des institutions financières nationales. Cependant, Haftar risque d'enterrer tous les efforts de la coalition occidentale et de conduire à la division de la Libye.