La Russie teste actuellement une station optoélectronique compacte dernier cri destinée aux systèmes portables de lance-missiles sol-airs et de lance-roquettes antichar. L’invention est capable d'identifier elle-même une cible et de transmettre cette information à un opérateur se trouvant à distance, annonce le journal Izvestia se référant à une source au ministère russe de la Défense.
Selon la source, les militaires n'auront plus à risquer leur vie lors du pointage et du tir grâce à ce système.
"Actuellement, nous étudions la possibilité de doter les lance-missiles sol-air portables de la station optoélectronique dernier cri. La première étape des travaux devrait être achevée très prochainement", a indiqué l'interlocuteur du journal.
Selon lui, l'étape suivante consistera à en équiper les lance-roquettes et les lance-grenades antichar.
Les stations optoélectroniques sont montées sur les systèmes de lance-missiles sol-air portables installés d'avance sur les positions. Les opérateurs qui se trouvent à quelques centaines de mètres des positions peuvent voir l'image sur écran et donner des commandes. Lors de l'apparition d'un appareil volant adverse, le système suit son évolution, les opérateurs n'ayant qu'à donner l'ordre de tirer.
Le nouvel équipement est basé sur le système polyvalent de traitement d'images vidéo Okhotnik (Chasseur) capable de reconnaitre, même dans les conditions météo défavorables et dans la nuit, les avions, les hélicoptères et les drones de l'adversaire.
Actuellement, les systèmes Okhotnik équipent déjà les chasseurs russes de cinquième génération T-50.