"Notre structure cherche à devenir une sorte d'armée de milice, comme l'Armée suisse, pour se charger de la sécurité du pays. Nous pourrons apporter une assistance dans la lutte contre les catastrophes naturelles ou protéger le pays contre la vague migratoire si elle monte de nouveau", a expliqué l'interlocuteur de l'agence.
"En ce qui concerne la sécurité intérieure, elle est toujours en retard", indique M.Obrtel.
Il constate que les autorités tchèques regardent son organisation, qui compte aujourd'hui 90 branches dans diverses localités du pays, "d'un œil soupçonneux".
"Cependant, nous sommes régulièrement confrontés à l'incapacité des institutions officielles lorsqu'il faut combattre la restriction des droits souverains de la République tchèque au sein de l'Union européenne, résoudre le problème d'immigration ou lutter contre les violations des normes démocratiques à l'intérieur du pays", souligne le colonel.