Leurs travaux ont été publiés dans la prestigieuse revue scientifique internationale Journal of Nuclear Materials, a annoncé le service de presse de l'établissement.
La réaction thermonucléaire, qui se produit notamment sur le Soleil, pourrait être utilisée pour produire de l'électricité. Si des réacteurs adaptés étaient construits, ils apporteraient à l'humanité une source d'énergie pratiquement inépuisable. Le plus grand projet dans le domaine aujourd'hui est celui du réacteur thermonucléaire international ITER (réacteur thermonucléaire expérimental international), actuellement en construction en France.
Pour trouver une solution à ces problèmes, il convient notamment de connaître le volume exact d'énergie d'interaction d'hydrogène avec les défauts du métal des parois des réacteurs thermonucléaires. C'est pour répondre à cet impératif que le personnel de la chaire des plasmas du MEPhI a mis au point une nouvelle méthode afin de mesurer ce paramètre.
D'après Iouri Gasparian, contrairement à la méthode précédente celle-ci permet d'obtenir les indices les plus exacts possibles. Sachant qu'ils ne sont pas sensibles ou peu sensibles aux facteurs qui, auparavant, influençaient significativement les résultats des mesures.