La semaine dernière, au cours de négociations de la commission russo-turque conjointe, à laquelle participé des représentants des ministères des Affaires étrangères, du renseignment et des forces armées des deux pays, Moscou a soulevé la question de la fermeture de la frontière turco-syrienne, ainsi que de l'arrêt des flux d'armes et de terroristes sur le territoire syrien.
Selon l'expert, "une condition idispensable pour la Turquie est de maintenir et de développer de bonnes relations de long terme avec la Russie", ce qui sera possible dans le cas où la Turquie révise sa politique à l'égard de la Syrie.
En outre, la guerre fait rage sur la frontière sud de la Turquie, en Syrie et en Irak, ce qui constitue une menace pour la sécurité nationale du pays.
Néanmoins, il ne faut pas oublier que la fermeture du tronçon de 98 km de frontière exige de la volonté politique.
"En Turquie aujourd'hui, la volonté politique est concentrée dans les mains du président. Ainsi, le développement de cette question dépend des actions du gouvernement, qui seront guidées par un signal approprié du président", conclut le consul.