Un voyage de 500 km pour une personne en fauteuil passionnée

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L’Américain Ian Mckay, handicapé depuis 2008 suite à une blessure au cou, entame une aventure routière afin d'attirer l'attention sur le problème du manque d'équipements pour les personnes à mobilité réduite.

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En tant qu'handicapé, Ian Mckay aspire à résoudre les problèmes du manque de liberté de mouvement et de circulation mais aussi à mettre en lumière les difficultés des hommes comme lui face aux autorités publiques, souligne le site Mashable.

Regarder la nature et les oiseaux dans les parcs et les réserves naturelles a toujours été parmi ses passe-temps préférés. Une tâche pas très facile, insiste-t-il, pour une personne à mobilité réduite, vu le nombre insuffisant de trottoirs et de pistes bien aménagés.

Le voyage de dix jours de M. Mckay a commencé à Victoria, capitale de la province canadienne de la Colombie-Britannique, passera par son Etat natal de Washington et se terminera par la ville de Portland dans Etat de l'Oregon sur la côte ouest des Etats-Unis. Soit soixante-cinq kilomètres par jour à la vitesse moyenne de 11,5 km/h. Cependant, son fauteuil roulant électrique a besoin d'être rechargé tous les quarante-cinquante kilomètres. Pour éviter de perdre du temps, Ian McKay se procurera un 2e fauteuil identique.

L'Américain s'est cassé le cou à l'âge de vingt-six ans pendant une balade en vélo après l'université en Californie en glissant sur le sable et heurtant un arbre. Le traitement a été long, mais notre héros a conservé son amour pour la nature. Selon lui, les habitants de l'Etat de Washington disposent du privilège d'avoir une infrastructure pour les handicapés assez développée, ce qui n'est pas souvent le cas dans d'autres endroits. Par exemple, les personnes en fauteuils sont obligées de rouler le long d'autoroutes pas vraiment sécurisantes afin d'accéder à plusieurs sites d'une beauté exceptionnelle, bien que cette aventure reste faisable.

L'initiative de Ian Mckay est d'ailleurs largement soutenue non seulement par des personnes à mobilité réduite, mais également par des cyclistes qui recensent les sites sans équipements nécessaires.

"Tous ensemble", se réjouit-il en lançant un appel aux cyclistes, aux coureurs et aux mamans à poussettes.

A noter que le voyage actuel est organisé grâce au financement participatif. L'excédent de la somme accumulée transmise à la communauté des cyclistes de l'Etat de Washington servira à améliorer l'infrastructure routière pour les personnes handicapées.

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