Un groupe de scientifiques du New Jersey Institute of Technology (NJIT, Etats-Unis) affirme que la teneur en sel dans les eaux souterraines, en particulier ceux qui alimentent le littoral de nos plages, a monté d'un cran au cours des dernières décennies, ce qui aurait été provoqué par leur évaporation trop élevée, écrit The Independent.
Pour donner du poids à leur hypothèse, les chercheurs ont minutieusement étudié la teneur en sel dans 400 échantillons d'eaux souterraines, récupérés dans les environs immédiats des plages de la région.
Au terme de leur recherche, ils ont pu constater que "l'augmentation de la température ambiante et la baisse de l'humidité relative de l'air, notamment en cas de changement climatique, non seulement rendent les eaux souterraines plus salées, mais changent aussi la structure de leur distribution, surtout dans les zones côtières".
Ainsi, les écosystèmes locaux, composés principalement de mollusques, d'arthropodes et d'oiseaux marins, pourraient se dégrader progressivement, si bien que les animaux se mettraient à abandonner leur milieu naturel et à se déplacer vers des régions plus "propices".
Avant qu'il ne soit trop tard, mettent en garde les chercheurs, il est indispensable de "repenser" la stratégie de gérance des zones côtières, sinon une catastrophe écologique de taille serait inévitable.