Dans une tribune publiée par le journal norvégien Klassekampen, M.Jagland souligne qu'au lieu de soutenir les autorités turques visées par le putsch plusieurs leaders de l'UE les soupçonnent d'avoir mis en scène le coup d'Etat du 15 juillet.
Dans le même temps, certains diplomates européens reconnaissent que les accusations avancées par Ankara contre le prédicateur Fethullah Gülen installé aux Etats-Unis suite au coup d'Etat avorté ne sont pas sans fondement.
"Il y a quelques jours, le Hurriet Daily News a publié une grande interview de l'ambassadeur britannique à Ankara, qui connaît bien la Turquie et parle turc. Celui-ci a déclaré que le "réseau de Gülen" existait bel et bien, et que c'était dangereux".
En conclusion, M.Jagland indique que les évènements qui se sont produits à Ankara comme à Istanbul auront des "conséquences historiques importantes", ce qui rend la "présence d'une Europe digne de foi" plus nécessaire que jamais.