Ces dix sportifs réfugiés sont originaires de divers pays du monde et c'est sur eux que leurs camarades placent leurs espoirs dans la fièvre olympique brésilienne. Ils sont entrés dans le stade olympique de Maracana sous une salve d'applaudissements lors de la cérémonie d'ouverture et deux d'entre eux ont déjà attiré l'attention du public par leurs performances. La "sirène" Yusra Mardini, nageuse syrienne, a réalisé un très bon résultat en natation samedi et mardi, tandis que Rami Anis, lui aussi nageur, a battu son propre record en nage libre. Les spectateurs l'ont applaudi debout.
Mais qu'y a-t-il derrière ces victoires, grandes ou petites? Sans doute pas une enfance ensoleillée et un cercle familial encourageant les futurs succès…
Rami Anis, nageur
La famille de ce Syrien de 25 ans a dû fuir son pays natal à cause de la guerre. Ils se sont installés à Istanbul. Puis, Anis a traversé la mer en bateau et a atteint la côte grecque. Il cherchait refuge en Belgique, n'ayant sur soi qu'un sac avec deux vestes, deux T-shirts et deux pantalons…
Syrian refugee Rami Anis earned a standing ovation at #Rio2016
— BBC Sport (@BBCSport) 10 августа 2016 г.
And how he deserved it…https://t.co/UkZmyUh14L pic.twitter.com/0ahsEKvPt2
Olympic spirit. Syrian refugee Rami Anis is afforded a spine-tingling ovation by an appreciative crowd at #Rio2016 pic.twitter.com/dFmEIUKh1o
— China Xinhua News (@XHNews) 10 августа 2016 г.
Rami Anis will compete in Men's 100m Butterfly today at 14:19 Rio time. All the best Rami! #RefugeeOlympicTeam pic.twitter.com/MrJ40aFZKb
— Refugee Olympic Team (@RefugeesOlympic) 11 августа 2016 г.
Malgré toutes les péripéties vécues, il est déterminé à participer aux JO de 2020, faisant déjà partie de l'équipe syrienne.
Yusra Mardini, nageuse
La Syrienne Yusra, 18 ans, n'a pas eu mal à gagner les cœurs des spectateurs. Elle a toujours été considérée comme une nageuse prometteuse.
Yusra Mardini swam to save the lives of 20 refugees. Now she's swimming for #TeamRefugees in Rio. Amazing story: https://t.co/7U8yoGt7Hx
— olivia wilde (@oliviawilde) 10 августа 2016 г.
Mais, bien que l'eau soit sa meilleure amie, elle a, un jour, failli se noyer. Avec une vingtaine de migrants, ils ont levé l'ancre en Turquie. Durant la traversée, le moteur du bateau est tombé en panne. Prévu pour transporter un maximum de six personnes, il n'a pas supporté la charge. Ils auraient pu chavirer… mais Yusra, sa sœur Sara et deux autres nageurs ont sauté à l'eau et ont remorqué la barque jusqu'au port de Lesbos.
I want to continue swimming and I want to continue supporting refugees.#RefugeeOlympicTeam #YusraMardini pic.twitter.com/zgPHqhXhjY
— Yusra Mardini (@YusraMardini1) 10 августа 2016 г.
Photos of Yusra Mardini today in Women's 100m Freestyle. #RefugeeOlympicTeam 📷IOC pic.twitter.com/7BZhij52Ok
— Refugee Olympic Team (@RefugeesOlympic) 10 августа 2016 г.
JO de Rio 2016-Natation: Yusra Mardini, la jeune réfugiée, veut revenir en 2020 https://t.co/sPr1LsWO1q pic.twitter.com/UBfZ90tIoX
— Europe 1 (@Europe1) 11 августа 2016 г.
Paulo Amotun Lokoro, coureur de fond
Paulo était berger au Soudan du Sud, son pays natal. Il l'a fui pour éviter le conflit qui a embrasé le pays et a trouvé un abri dans un camp pour réfugiés.
paulo amotun lokoro, sudão do sul
— mariana (@moegenstern) 7 августа 2016 г.
— atletismo
— era pastor de gado, mas teve que deixar seu país
— vive no quênia pic.twitter.com/WouC6FXded
Paulo Lokoro left home without even a pair of shoes; Now he’s an Olympian competing at #Rio2016 https://t.co/pPiAfQEwsU
— Global Citizen (@GlblCtzn) 5 августа 2016 г.
Maintenant, il court, court pour les gens car il se rappelle qu'il est le seul de ce camp à avoir réussi et doit montrer l'exemple.
Anjelina Nada Lohalith, athlète
Anjelina est aussi originaire du Soudan du Sud, elle a dû fuir sa maison à l'âge de six ans et n'a jamais revu ses parents.
#TeamRefugees Anjelina Nadai Lohalith is running the women’s 1500m after 7:30PM EST tonight! https://t.co/uu9MX95eSt pic.twitter.com/zbB5Q2MLxN
— USA for UNHCR (@UNRefugeeAgency) 12 августа 2016 г.
Anjelina Lohalith (Athletics) just ran with the torch in the Olympic Village! #RefugeeOlympicTeam 😍😍 pic.twitter.com/HCzAgNeVUz
— Refugee Olympic Team (@RefugeesOlympic) 4 августа 2016 г.
Sa principale motivation à ces JO est de les retrouver et de les aider.
Catch @TeamRefugees Anjelina Nadai Lohalith running the women's 1,500m at 7:30 pm EST tonight. #Rio2016 https://t.co/RQyxH3KwLh via @YouTube
— UNICEF Kid Power (@unicefkidpower) 12 августа 2016 г.
Yiech Pur Biel, athlète
Yiech est parti du Soudan du Sud lorsque la guerre civile a éclaté. Il a pu atteindre, tout seul, un camp au Kenya et y a vécu dans des conditions désastreuses, n'ayant même pas de chaussures.
Meet olympic refugee Yiech Pur Biel. Follow the link to read his story https://t.co/AayxkB9oD3 pic.twitter.com/FUlSWCPpPn
— Massachusetts ORI (@MassORI16) 12 августа 2016 г.
C'est pour cela qu'il veut montrer aujourd'hui aux JO qu'être un réfugié ne signifie pas être impuissant. Et on le croit volontiers.
Athletics Men's 800m Round 1- Heat 4/7 Result: Yiech Pur Biel came in 8th with a time of 1:54.67 #RefugeeOlympicTeam pic.twitter.com/HVnAU5yavV
— Refugee Olympic Team (@RefugeesOlympic) 12 августа 2016 г.
Yiech Pur Biel, ran proudly in today's 800m heat. He won't make the final, but he's got his eye on future Olympics! pic.twitter.com/QMG9SaitWP
— TeamRefugees (@TeamRefugees) 12 августа 2016 г.
5 athlètes #TeamRefugees sont du camp de réfugiés de Kakuma (Kenya)
— UNICEF France (@UNICEF_france) 12 августа 2016 г.
Écran géant installé pour les enfants du camp ❤️ pic.twitter.com/Amky4iJUSh
Yolande Bukasa Mabika, judokate
Après avoir quitté sa patrie, cette jeune fille d'origine congolaise s'est retrouvée dans un camp pour les enfants-réfugiés à Kinshasa. Là, elle s'est essayée au judo pour être plus forte. Et elle est devenue judokate.
We are proud & inspired by #TeamRefugees Yolande Mabika: "Judo never gave me money, but it gave me a strong heart." pic.twitter.com/D5cD2ZHRlp
— USA for UNHCR (@UNRefugeeAgency) 10 августа 2016 г.
And a big bravo to judoka #YolandeMabika who won hearts & minds for #TeamRefugees even without winning a medal! https://t.co/2X3YmPc8Ih #WCC
— WCC PAWEEN (@WCCpaween) 12 августа 2016 г.
Popole Misenga, judoka
Ce Congolais a perdu sa mère à l'âge de neuf ans, lorsqu'il a été obligé de quitter le Congo. Il a commencé à pratiquer le judo dans un camp de réfugiés et ce sport a changé sa vie.
Popole Misenga celebrates the first-ever win of a refugee athlete @Olympics: https://t.co/OrgK5M3t0h #TeamRefugees pic.twitter.com/ifUAMlg61G
— AmeriCares (@AmeriCares) 12 августа 2016 г.
Il est désormais double champion d'Afrique et souhaite donner un espoir aux réfugiés et montrer à tous qu'ils sont aussi capables de tout.
Next! Popole Misenga competes in Men's Judo —90kg today 10:45am Rio time. Let's cheer for him! #RefugeeOlympicTeam pic.twitter.com/BBdKMCt7Oy
— Refugee Olympic Team (@RefugeesOlympic) 10 августа 2016 г.
Yonas Kinde, marathonien
Yonas, en provenance d'Éthiopie, a 36 ans et est ainsi le doyen de l'équipe. Tout un symbole.
#EthiopiaInRio #Eth
— Ethiopia Online (@EthiopiaOnline) 9 августа 2016 г.
Yonas Kinde, from Ethiopia, for Refugee Olympic Team on Games Rio Olympics
https://t.co/BMbB9pbxyZ
Caritas Luxembourg Postlaf runner Yonas Kinde is running today with the #RefugeeOlympicTeam at the Olympic Games! pic.twitter.com/P1yBZ008lX
— Caritas Luxembourg (@CaritasLux) 12 августа 2016 г.