La préfecture a pour sa part déclaré que les installations ne respectaient pas les règles d'hygiène, présentaient un risque d'incendie et étaient une source de désordre public.
Le gouvernement français fournit des repas gratuits, mais pas assez, selon des groupes d'aide aux migrants.
Selon un recensement effectué par l'Auberge des migrants et Help Refugees entre le 6 et le 9 août, quelque 2.000 migrants sont arrivés dans le camp en juillet, ce qui représente une augmentation de la population de 29%, laquelle s'élève désormais à 9.106 personnes.
Le surpeuplement du camp a augmenté le risque d'incendie et a généré des tensions dans les files d'attente devant les douches et les stands de distribution de nourriture, selon les deux organisations d'aide aux migrants.
"Nous proposons vainement l'ouverture d'un dialogue réel, Etat, associations, représentants des réfugiés. M.Cazeneuve court le Midi pour féliciter les pompiers qui combattent les incendies. Mais c'est bientôt dans le Nord que l'embrasement pourrait se produire", a indiqué l'Auberge des migrants sur Facebook.