Une de ces mesures pourrait être la rupture des relations diplomatiques, rapporte le quotidien Izvestia se référant à une source dans les milieux diplomatiques russes.
"Moscou envisage la rupture des relations diplomatiques comme forme possible de représailles. Cependant, c'est le chef d'Etat qui a le dernier mot et qui prendra une décision sur la base des données rassemblées", a confié la source.
Mercredi, le service de sécurité russe FSB a annoncé avoir déjoué une série d'attentats terroristes préparés par le service de renseignement du ministère ukrainien de la Défense. Vladimir Poutine a alors déclaré que dans ce contexte une rencontre au format Normandie était dénuée de tout sens.
Le vice-président de la commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Vladimir Djabarov a noté dans son commentaire de la situation que la rupture des relations diplomatiques était une prérogative du chef de l'Etat.
"Cependant, il faut que Moscou revoie ses relations avec Kiev à la lumière des derniers événements", a-t-il constaté.
Précédemment, la Russie avait demandé à l'Ukraine l'agrément pour la désignation de Mikhaïl Babitch en qualité de son nouvel ambassadeur en remplacement de Mikhaïl Zourabov, révoqué le 28 juillet. La vice-ministre ukrainienne des Affaire étrangères Elena Zerkal avait alors déclaré que Kiev n'envisageait pas la nomination d'un ambassadeur de Russie en Ukraine.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait répondu, pour sa part, que la Russie n'abandonnait pas sa proposition de désigner un nouvel ambassadeur et que si Kiev était disposé à abaisser le niveau des relations diplomatiques, c'était son choix.