"Son statut juridique une fois défini, Hmeimim sera une base des forces armées russes, une infrastructure appropriée y sera construite et nos militaire pourront y vivre dans des conditions décentes", a dit le sénateur.
Il a ajouté qu'en vertu des accords bilatéraux le groupe aérien russe pourrait être renforcé, bien que pour l'heure les forces déployées à Hmeimim étaient suffisantes vu les tâches qui leur étaient assignées.
Le sénateur a précisé qu'au moment où le contingent russe était déployé en Syrie l'armée syrienne était fortement démoralisée et l'aide russe avait permis de rehausser son moral.
"La Russie comprend que rester dans l'inaction signifie s'exposer à une grave menace terroriste. Il faut faire quelque chose et, sans parvenir à un accord avec l'Occident sur des actions conjointes, la Russie opte pour le renforcement des rapports avec des acteurs régionaux tels que la Syrie, l'Iran et l'Irak", a déclaré le parlementaire.
Il a précisé que la Russie n'allait pas déployer en Syrie d'armes nucléaires ni de bombardiers lourds en permanence car cela était contraire aux accords internationaux et suscitait une très vive irritation.