Evgueni Panov, employé du Bureau général de renseignement du ministère ukrainien de la Défense, a témoigné et plaidé coupable, affirme une source dans les forces de l'ordre:
"Lors de l'interrogatoire, M. Panov a affirmé qu'il avait été interpellé par des employés du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB) dans la ville d'Armiansk, en Crimée, et il a plaidé coupable".
Entre-temps, le ministère russe des Affaires étrangères a désigné un deuxième suspect lié à l'attentat en Crimée.
"Des ressortissants d'Ukraine et de Russie, impliqués dans la préparation de l'attentat, ont été arrêtés. Parmi eux, il y a Evgueni Panov et Andrey Zakhtei, ils sont en train de témoigner", rapporte le ministère.
Dans le même temps, les proches de M. Panov insistent sur le fait que ce dernier a été kidnappé et emmené en Russie, une version qualifiée d'infondée par Moscou. Le suspect a traversé officiellement la frontière entre l'Ukraine et la Crimée via un poste de contrôle, ont signalé les forces de sécurité russes.
Dans la nuit du 7 au 8 août, des unités spéciales du ministère ukrainien de la Défense ont entrepris une percée dans la péninsule criméenne, qui a finalement avorté. Deux militaires russes ont trouvé la mort dans le pilonnage depuis le territoire ukrainien.
Le président russe Vladimir Poutine a qualifié cet acte de bête et de criminel. Il a également promis que la Russie ne tarderait pas à réagir et à assurer la sécurité sur son territoire.
Quant aux saboteurs ukrainiens, leur but était de porter atteinte à l'activité touristique criméenne. Pour ce faire, ils planifiaient d'organiser une série d'explosions pour semer la terreur parmi les voyageurs et "tuer le tourisme" en Crimée.
En outre, les saboteurs ukrainiens ont avoué avoir suivi une formation spéciale au sein de la Direction principale de renseignement du ministère ukrainien de la Défense, avec lequel ils ont largement coopéré. Ils faisaient tous partie d'un des groupes envoyés sur la péninsule russe par le renseignement ukrainien.