Il ne s'agit pas de permettre aux touristes de poster encore plus de photos sur Instagram mais de recueillir des informations pour formuler des prévisions plus précises sur les éruptions et, dans l'idéal, pour créer un système efficace de prévention avancée des phénomènes volcaniques.
Le chercheur Sam Cossman va descendre dans le creux de Masaya à plus de 360 mètres de profondeur pour y installer 80 capteurs Wi-Fi d'ici trois semaines. Pour remplir cette mission périlleuse, le scientifique sera revêtu d'un costume aluminisé pouvant résister à des températures allant jusqu'à 800°C.
"Là-dedans, je ressemble à une pomme de terre cuite dans un feu", plaisante Sam Cossman.
Les capteurs recueilleront en temps réel des informations sur la température, l'humidité, la composition des gaz, la pression atmosphérique et d'autres paramètres qui permettront de mieux comprendre le comportement du volcan. Ces données seront transmises via internet à la base de données ouverte Predix (propriété de General Electric) et seront accessibles au grand public.