Face à cette décision injuste du Comité international paralympique, le CPR se prépare à faire appel. Le choix de la cour à laquelle les responsables sportifs russes comptent s'adresser n'étant pas encore fait, il pourra s'agir du Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne ainsi que de toute autre institution, a précisé le premier vice-président du Comité paralympique russe Pavel Rojkov.
"En ce qui concerne la perspective judiciaire, nous espérons que la demande sera satisfaite et que nos athlètes pourront participer aux Jeux", a-t-il indiqué.
M. Rojkov a ajouté que le Comité international paralympique avait proposé de réduire la période d'étude de l'appel à sept jours. "Nous n'avons pas le temps. Notre situation est bien différente de celle des athlètes olympiques, où le président du CIO était plein de la bonne volonté. On nous a limités dans le temps et nous devons déposer la demande avant le 15 août", a poursuivi Pavel Rojkov.
Le responsable sportif a fait remarquer qu'il n'y avait pas d'accusations directes à l'égard du Comité paralympique russe, ajoutant que la proportion des athlètes handisports soupçonnés de dopage est inférieure à celle notée parmi les athlètes classiques.
Le président du Comité international paralympique (CIP) Philip Craven a déclaré dimanche que les sportifs russes seraient exclus des Jeux paralympiques de Rio. Il a également annoncé que le Comité international paralympique envisageait de vérifier une fois de plus tous les tests des sportifs russes depuis les JO 2014 à Sotchi.