Le sport d'endurance exerce un impact sur les cellules humaines, selon une étude publiée dans la revue Science Advances.
Le sport stimule l'activité des télomères, des capuchons d'ADN situés sur les extrémités des chromosomes les protégeant de l'usure liée à l'âge, qui représentent un marqueur du vieillissement. Le sport d'endurance pourrait ainsi retarder le vieillissement des tissus humains.
Un lien statistique avait déjà été observé chez l'homme entre le niveau d'activité physique et la longueur des télomères, indique Anabelle Decottignies, de l'Université catholique de Louvain (Belgique), une des auteurs de l'étude.
En 2008, une analyse s'était penchée sur 2.401 individus âgés de 18 à 81 ans. Plus leur niveau d'activité physique était élevé au cours des douze derniers mois, plus la longueur de leurs télomères était préservée. Et ce, même une fois éliminée l'influence de l'âge, du sexe, de l'indice de masse corporelle, du niveau socio-économique ou du tabagisme.