La lenteur du processus judiciaire est la principale raison de la libération conditionnelle de M.Fatima Aberkane, une belge d'origine marocaine, qui avait été condamnée à 15 ans de prison pour avoir fait partie du groupe terroriste Daech.
Selon le journal belge Dernière heure, la libération de la "muse belge de l'EI" est devenue possible du fait que cinq mois après le dépôt d'un pourvoi en cassation par l'avocat de M.Aberkane, la date de l'audience au tribunal n'a toujours pas été fixée.
La chambre d'accusation de Bruxelles, après avoir examiné la situation sur demande du défenseur, "en raison du dépassement rationnel des délais" de l'examen par la haute juridiction du pourvoi en cassation, a considéré ses arguments raisonnables et a pris la décision de placer M.Aberkane en liberté conditionnelle.
Le journal souligne que la femme n'a pas le droit de se rendre dans la commune bruxelloise de Molenbeck, considérée par les médias comme le "carrefour du djihadisme européen", ne peut pas quitter la Belgique, est contrainte de restituer ses passeports belge et marocain, ne peut pas sortir dans la rue entre 22 h et 6 h du matin, ne peut pas consulter des sites internet qui encouragent à mener une activité terroriste et doit suivre une "dé-radicalisation" dans un centre spécial.