L'humanité a longtemps travaillé afin d'inculquer aux humains la miséricorde et la générosité envers leurs semblables, et les chercheurs de l'Université de Californie aux Etats-Unis et de l'Institut Max Planck en Allemagne ont sollicité l'aide de fermiers boliviens pour essayer de comprendre comment cela se produisait.
Ce groupe leur convenait le mieux, leurs membres qui devaient défendre leurs terres se trouvant en contact permanent et régulier avec les propriétaires fonciers voisins. Etudiant la coopération avec les représentants d'autres groupes sociaux, les scientifiques espéraient pouvoir comprendre le mécanisme d'influence des relations mutuellement avantageuses sur l'évolution de la bienveillance, rapporte Science Alert.
Au total, 150 volontaires de différentes fermes ont participé à cette recherche.
"Nous étions trop occupés par des réflexions sur des conflits inter-groupaux et par conséquent nous peinons à comprendre pourquoi les gens sont enclins à la tolérance et à la miséricorde quand il s'agit de la coopération entre les groupes", a reconnu Anne Pisor, faisant partie de l'équipe de chercheurs.
Les savants ont finalement constaté que les personnes qui aidaient les "étrangers" se trouvant en dehors de leur propre groupe se trouvaient souvent dans une situation plus périlleuse que ceux à qui ils tendaient la main. Il s'est avéré par ailleurs que les gens qui avaient eu le temps d'habiter dans différents endroits et de rencontrer des représentants d'autres nationalités et confessions étaient plus généreux envers les "inconnus".
Selon la conclusion des chercheurs, nous sommes plus bienveillants envers des "inconnus" quand nous sommes capables de les comprendre et quand nous nous trouvons nous-mêmes en difficulté.