Alors que la flamme olympique passait le long de la côte, la manifestation placée sous le slogan "A bas Temer! Contre la catastrophe olympique!" se déroulait devant l'hôtel de luxe Copacabana Palace.
Selon José Carlos de Araújo, avocat et membre du mouvement Advocaia em Ação, il est important de profiter de l'attention internationale fixée sur Rio pour faire entendre les exigences des manifestants.
Plusieurs protestataires estiment également que la menace terroriste liée à la tenue des JO peut être instrumentalisée par le gouvernement pour réprimer les mouvements sociaux dans le pays.
Pour Alessandro Biazzi, professeur du Centre fédéral d'éducation technologique de Rio de Janeiro, "les gens descendent dans la rue pour qu'il soit clair que la menace de Daech n'a pas d'incidence sur le Brésil".
Selon l'ingénieur Mozart Rangel, les Etats-Unis "n'ont jamais pu se réconcilier avec les BRICS" (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).
"On commence à vendre notre pétrole à des multinationales étrangères, et en ce qui concerne la défense, notre programme spatial est de nouveau remis entre les mains des Etats-Unis", déplore le manifestant, faisant allusion au Centre de lancement d'Alcântara dans l'Etat de Maranhão.