Le gouvernement japonais ordonnera sous peu l'interception à titre permanent des missiles de la Corée du Nord ou de leurs fragments, rapporte la chaîne publique japonaise NHK.
La décision a été prise après le tir d'un nouveau missile balistique effectué mercredi par Pyongyang, qui s'est pour la première fois abattu dans les eaux japonaises, aggravant un climat déjà très tendu avec Séoul et Washington.
Le Japon a affirmé que l'un des missiles s'était abattu à 250 km au large de sa côte nord, à l'intérieur de sa Zone économique exclusive, rappelle l'AFP. Comme les militaires nippons n'ont pas réussi à détecter à l'avance les préparatifs du tir, ils ont supposé qu'il avait été effectué depuis un lanceur mobile.
Jusqu'ici, au moindre signe de préparatifs au tir d'un missile, le ministre japonais de la Défense ordonnait aux forces d'autodéfense de le détruire et annulait cet ordre après le tir.
Il s'agirait cette fois-ci d'un missile Rodong de portée intermédiaire.