Le département américain de la Santé et des Services sociaux envisage de donner le feu vert aux expériences visant à créer des chimères, hybrides génétiquement modifiés qui associent les caractéristiques de quelques spécimens distincts, y compris celles d'un être humain.
Cependant, certaines restrictions resteront toujours en vigueur: notamment, il sera strictement interdit d'implanter des cellules souches humaines à des embryons d'animaux à un stade avancé de développement. Des comités de surveillance spéciaux veilleront au respect de ces principes, précisent les NIH.
Une méthode pour caractériser les cellules-souches et leurs applications médicales https://t.co/428OENHDNL pic.twitter.com/yv69lw4lIG
— EPFL (@EPFL) 18 juillet 2016
Il est à noter que la proposition des NIH devra être soumise à une ronde de consultations publiques avant d'entrer définitivement en vigueur. Cela veut dire que le règlement du gouvernement américain en la matière ne sera pas modifié avant l'automne prochain, au plus bas mot, écrit le New York Times.
Cellules souches neurales embryonnaires capturées au microscope à épifluorescence. Photo: Inserm/ P-O. Guichet pic.twitter.com/FSuWQqtJKW
— FRC Neurodon (@frcneurodon) 21 juillet 2016
L'implantation de cellules souches d'origine humaine dans l'organisme d'un animal de laboratoire constitue l'une des questions litigieuses de la médecine moderne. Très prometteuses à bien des égards, ces expériences soulèvent toujours des débats acharnés, chaque fois que l'aspect éthique d'une telle procédure est mis en question.
#InsuffisanceCardiaque: 4 pistes de #traitement pour la #recherche🔹https://t.co/0P6hfcLGOK📌#Carmat #cellulesSouches pic.twitter.com/cCLjto9H6q
— Bruno Crussol (@brunocrussol) 16 juillet 2016