Portrait-robot du "terroristus americanus"

À en croire les chercheurs, un tueur de masse présumé se démarquerait du commun des mortels par trois caractéristiques essentielles: l'isolation sociale, l'état dépressif et le narcissisme pathologique.

Concernant l'élément déclencheur de son activité, les scientifiques suggèrent qu'elle est provoquée par une couverture médiatique abusive, qui assouvirait indirectement son besoin de reconnaissance au sein d'une communauté où il se sent constamment frustré.

Ainsi, au cours de la dernière décennie, le nombre de fusillades de masse aux Etats-Unis a augmenté d'un cran, chaque nouveau cas étant abusivement couvert par les médias du pays. Tout cela, poursuivent les psychologues, aurait provoqué une réaction en chaîne et de nouvelles tueries encore plus meurtrières que les précédentes.

D'après les chercheurs, l'archétype du tueur de masse correspondrait dans la plupart des cas à un homme blanc hétérosexuel, dont l'âge varie entre 30 et 50 ans. Il se considère comme victime d'une injustice, dupée par son entourage, si bien qu'il ne parvient pas à s'assurer un niveau de vie décent.

Dans la nuit du 11 au 12 juin, une fusillade a éclaté dans le night-club gay Pulse d'Orlando, en Floride, faisant 49 morts et 53 blessés. La police a abattu le tireur, Omar Seddique Mateen, lors d'un échange de tirs au bout d'une confrontation de trois heures. Le groupe terroriste Etat islamique (Daech) a revendiqué le massacre. Néanmoins, les autorités américaines affirment n'avoir trouvé aucun lien direct entre Daech et l'auteur de l'attaque.

Les résultats de cette recherche ont été publiés sur le site EurekAlert!