Dans un discours prononcé au palais présidentiel à Ankara, Erdogan a en particulier dénoncé le refus de Washington d'extrader le prédicateur Fethullah Gülen, présenté comme le commanditaire du coup de force et qui vit en exil aux États-Unis depuis 1999. Ce dernier a démenti toute responsabilité et dénoncé la tentative de coup d’État.
"Quel genre de partenaire stratégique sommes-nous si les Etats-Unis n'extradent pas Gülen malgré nos demandes répétées?", s'est interrogé Erdogan.
Erdogan s'est aussi montré virulent envers l'Union européenne, qu'il a accusée de ne pas avoir tenu sa promesse d'exempter de visa les ressortissants turcs voulant se rendre sur son territoire, comme elle s'y était engagée dans le cadre de l'accord visant à contrôler l'afflux de réfugiés et migrants en Europe.