Selon lui, ces déclarations sont une conséquence directe de victoires militaires et politiques de Moscou en Syrie. Dans le même temps, Washington risque de perdre l'un de ses alliés principaux au Proche-Orient, la Turquie, ce qui sera un coup très dur pour les Etats-Unis et l'Otan.
"La rencontre entre Poutine et Erdogan, qui se tiendra en août à Saint-Pétersbourg, rend l'establishment politique américain visiblement nerveux. Je suis convaincu que ces négociations peuvent avoir d'énormes conséquences sur la situation au Proche-Orient. Et Trump le comprend", a souligné M.Salavert.
Il cherche une réconciliation avec la Russie parce qu'il comprend que la politique antirusse erronée de Washington est complètement défavorable pour les Etats-Unis, note l'homme politique espagnol.
"La Russie n'a pas été brisée. Au contraire, Moscou et Pékin renforcent leurs relations. Sous nos yeux, on crée une alliance économique puissante qui comprend également l'Inde et d'autres pays asiatiques. Bien sûr, elle jouera un rôle de plus en plus important durant le XXIe siècle. Ainsi, je crois que la déclaration de Trump est une reconnaissance de la situation réelle. Et Clinton aussi le comprend", a conclu M.Salavert.
Auparavant, Donald Trump avait déclaré qu'en cas de victoire aux élections de novembre, il pourrait étudier la question de la reconnaissance de la Crimée comme étant russe.