"Je ne pense pas qu'une attaque de la Russie contre un membre de l'Otan soit une hypothèse réaliste aujourd'hui", a déclaré Peter Szijjarto dans une interview au site hongrois Index, cité par Reuters.
D'autres pays de l'Alliance atlantique comme la Pologne ou les Etats baltes ont, eux, fait part de leur inquiétude vis-à-vis de la Russie, deux ans après la restitution de la Crimée à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine consécutive au renversement du président Viktor Ianoukovitch.
Le mois dernier, lors d'un sommet à Varsovie, l'Otan a décidé de déployer des unités et de renforcer les patrouilles aériennes dans ces pays.
Viktor Orban, le Premier ministre conservateur hongrois, prône, lui, une relation "pragmatique" avec la Russie et a par exemple signé un accord avec le consortium public russe Rosatom pour la construction de nouveaux réacteurs dans une centrale nucléaire en Hongrie.
La République tchèque et la Slovaquie plaident également pour un réchauffement des relations avec la Russie. Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a demandé la fin des sanctions contre la Russie imposées par l'Occident après la crise ukrainienne.