La majorité des représentants du CIO ont indiqué être prêts à réexaminer le système antidopage après que les JO touchent à leur fin, a déclaré le président du comité Thomas Bach.
"Après Rio, nous sommes d'accord de répondre favorablement à l'appel de revoir dans la globalité le système antidopage. Cela a été discuté lors du sommet olympique et la commission exécutive du CIO en a parlé à plusieurs reprises", a-t-il ajouté.
La session du CIO a d'ailleurs soutenu la décision de sa commission exécutive, prise le 24 juillet, de ne pas suspendre les athlètes russes des Jeux olympiques au Brésil. Le président du comité a proposé de voter pour ou contre à l'issue de la session de mardi, et le vote a montré que seulement un membre du CIO était contre lors que les autres étaient en faveur de la décision d'admettre des sportifs russes aux JO à Rio.
Entre-temps, l'Agence mondiale antidopage (AMA) et les comités nationaux olympiques doivent être responsables de la lutte antidopage, a fustigé un membre du CIO, le cheikh Ahmad al-Fahad al-Sabah, lors de la session. Selon lui, l'AMA qui établit les règles et les normes n'a pas le droit de se tromper.
"L'AMA a été fondée pour défendre le système mais elle n'a toujours pas de stratégie", déplore-t-il. "J'espère que nous serons solidaires en la matière. Nous sommes bien conscients du problème et nous devons alors refaire le système. Moi, je suis déçu parce qu'il y a tant de sportifs russes propres qui n'accéderont pas aux Jeux à cause de ce système, et j'espère qu'ils pourront comprendre la situation".
La commission exécutive du Comité international olympique (CIO) a décidé le 24 juillet dernier de ne pas exclure la Russie des Jeux olympiques 2016. Elle a soumis la participation des sportifs russes à plusieurs conditions, interdisant notamment à ceux qui ont été sanctionnés pour dopage par le passé d'accéder aux compétitions.
Les Jeux olympiques d'été 2016 se tiendront du 5 au 21 août prochains à Rio de Janeiro.