Ces membres de l'Otan qui économisent sur les cotisations

© AP Photo / Mindaugas KulbisLes soldats de l'Otan
Les soldats de l'Otan - Sputnik Afrique
S'abonner
Parmi les membres de l'Otan, de petits malins trouvent le moyen de ne pas toujours honorer leurs engagements financiers. Les prétextes sont nombreux.

Ces pays ont été pointés du doigt par Donald Trump, mais aussi par de nombreux autres hommes politiques. La NBC, pour sa part, constate que le candidat républicain à la présidence n'a pas tout à fait tort et fournit plusieurs raisons pour expliquer l'attitude de ces membres plutôt près de leurs sous.  

Selon la NBC, la raison principale est l'absence de discipline, car le principe fondamental de l'Otan statuant d’allouer à la défense 2% du PIB n'est pratiquement pas respecté. 

L'état-major de l'Otan à Bruxelles - Sputnik Afrique
L'Otan comme principal instrument de contrôle US sur l'Europe
La NBC signale que de fait, seuls les Etats-Unis, la Grèce, l'Estonie, la Pologne et le Royaume-Uni cotisent à hauteur de 2%. Les autres pays ne peuvent pas se le permettre à cause d'importantes dépenses liées à la santé publique et aux retraites payées à une population vieillissante. 

En outre, le taux de 2% du PIB provoque de vives discussions parmi les 28 membres de l'Alliance. Nombre d'entre eux estiment qu'il faudrait plutôt se concentrer sur la façon d'utiliser plus efficacement le budget existant. 

Une autre raison est le fait que les Etats-Unis trouvent intérêt à rester l'acteur numéro un de l'Alliance en apportant la plus grande contribution. 

"Affaiblir son leadership dans l'Otan n'est pas dans l'intérêt des Etats-Unis car le chaos qui s'installera en son sein suite au recul de l'Amérique sera une menace pour les USA. Et remettre de l'ordre demandera des ressources militaires et financières encore plus importantes", estime Magnus Petersson, directeur du Centre d'études transatlantiques à l'Institut norvégien des études de défense. 

Néanmoins, de nombreux experts donnent raison à Donald  Trump. Ainsi Andras Simonyi, ancien ambassadeur hongrois aux Etats-Unis et auprès de l'Otan, estime que Washington devrait exiger d'une manière plus nette aux alliés de payer leurs cotisations. 

"Les Européens doivent être prêts à une plus grande rigueur, dictée par les meilleures intentions, indépendamment de savoir quel candidat sera élu par leur peuple américain", a-t-il affirmé. 

 

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала