Et de poursuivre: "Je voudrais souligner qu'en dépit de la situation tendue et de nombreux débats, il faut bien différencier les crimes qui ont été commis. Tous n'étaient pas motivés par l'intolérance religieuse. On sait déjà qu'à quelques jours de l'attaque dans le train de Würzburg, l'adolescent de 17 ans avait appris que son ami proche avait été tué en Afghanistan. Cela indique qu'il est également nécessaire de se pencher sur l'aspect psychologique. Les autorités doivent aussi suivre de plus près tous ceux qui entrent illégalement et se trouvent sur le territoire allemand".
De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a réaffirmé qu'elle n'avait pas l'intention de changer la ligne politique de Berlin. En conférence de presse jeudi 28 juillet, elle s'est dit convaincue que l'Europe "réussirait à faire face à tous les défis, y compris le terrorisme islamique".
Tout le monde n'est pourtant pas d'accord avec la politique migratoire actuelle du gouvernement allemand. L'opposition estime que c'est seulement en agissant fermement que l'on pourra vaincre l'islamisme en Europe. Les députés du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD), par exemple, estiment qu'après les événements tragiques survenus en Allemagne l'activité des organisations musulmanes devrait être restreinte sur le territoire du pays.
Selon cette dernière, tous ceux qui sont arrivés dans le pays ces deux dernières années doivent faire l'objet d'une vérification minutieuse.
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