Compte tenu de l'ampleur de l'attaque, le gouvernement des États-Unis, écrit le journal The New York Times, juge probable de sévères sanctions contre ces hackers, pouvant aller jusqu'à des sanctions économiques et à des contre-attaques informatiques au cas où les services secrets d'un pays se cacherait derrière eux.
Rappelons qu'auparavant, le NYT avait dévoilé le nom du groupe de hackers qui aurait perpétrée cette cyber-attaque — Fancy Bear. Il est à noter que ce groupe de cybercriminels serait de mèche avec les services secrets russes. Du moins, c'est ce qu'a estimé le NYT, qui s'abstenait toutefois de présenter des preuves tangibles.
La semaine passée, trois jours avant l'ouverture de la convention démocrate, WikiLeaks avait publié le 22 juillet près de 20.000 messages piratés des comptes de sept responsables du Parti démocrate. Ces courriels montraient notamment la méfiance et le mépris de responsables du parti pour Bernie Sanders, l'ex-rival de Mme Clinton pour la primaire démocrate.