Au terme de cette période, le gouvernement iranien doit réussir à remplacer environ 5.060 centrifugeuses nucléaires peu productives par un équipement plus moderne, ce qui permettrait de réduire presque de moitié, soit de 12 à 6 mois, le temps nécessaire pour créer une bombe nucléaire iranienne.
Téhéran estime que ce document aurait été dévoilé avec le concours tacite de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui aurait ainsi porté un coup bas aux accords déjà signés entre les deux parties, écrit l'agence de presse iranienne ISNA. De son côté, l'AIEA s'est empressée de démentir ces propos.
Le compromis négocié pendant dix-huit mois par l'Iran avec le groupe dit P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) prévoit d'encadrer et de surveiller les activités nucléaires iraniennes en échange d'une levée progressive des sanctions imposées à Téhéran.
L'Iran affirme pour sa part respecter strictement les limites d'uranium faiblement enrichi et d'eau lourde fixées par l'accord sur son programme nucléaire conclu avec les grandes puissances.