Tout d'abord, M.Mariani a partagé ses impressions générales sur la Crimée. Il a confié que d'après lui et ses collègues, la région a beaucoup changé et en mieux: "Déjà, les routes sont mieux que l'année dernière", a-t-il souligné.
La qualité des routes en Crimée est loin d'être la seule chose qui a impressionné le député français. Il a également commenté la parade qui a eu lieu à Sébastopol à l'occasion du Jour de la marine:
"Ce que je retiens de cette parade qui était magnifique, c'est surtout des milliers de personnes qui sont tout autour", a-t-il déclaré.
Selon lui, cette fête représente "la meilleure preuve de l'attachement des habitants de Sébastopol et de la Crimée à cette fête et aussi à la Russie".
Il a affirmé que ce qu'il regrettait le plus était qu'il n'y ait pas assez d'occidentaux qui puissent voir les changements de la presqu'île de leurs propres yeux. Selon M.Mariani, ils ont tendance à exprimer leurs opinions sans jamais être venu dans cette région:
"Je regrette qu'il n'y ait pas plus de journalistes occidentaux qui viennent puisqu'ils verraient que pour un pays qu'on dit «occupé» les gens ont plutôt l'air heureux".
Le parlementaire français a confié qu'il n'était plus surpris par le fait qu'après leur premier voyage l'année dernière, certains de ses collègues ont été victimes de "sanctions de la part de l'Ukraine et d'un certain nombre d'organisations internationales".
"Maintenant, je comprends pourquoi. Parce que certains veulent décourager d'autres parlementaires de venir ici et voir par eux-mêmes", a-t-il déclaré.
Quant à lui et ses collègues, leur "témoignage en rentrant en France ou en rencontrant leurs collègues européens, c'est tout simple, c'est allez voir en Crimée, et après vous aurez une opinion".
M.Mariani en est certain: "il faut régler au plus vite cette question (la question de la reconnaissance de la Crimée en tant que partie de la Russie, ndlr)." Et de poursuivre:
"La Crimée a choisi de redevenir russe, la Crimée est russe. Maintenant passons à autre chose. Essayons de retrouver des relations normales entre les pays européens et la Russie".
Et pour conclure, le chef de la délégation française a exprimé son espoir qu'il sera "réélu" et qu'ils viendront "plus nombreux" en Crimée.