Selon le vice-premier ministre de la Crimée Rouslan Balbek, les autorités contribuent à la construction de nouvelles mosquées. "Si la période ukrainienne présentait des obstacles, aujourd'hui, c'est la pleine coopération. La collaboration active entre les autorités et les institutions civiles se poursuit", a-t-il fait remarquer lors d'une rencontre avec une délégation de parlementaires français conduite par le député de l'Assemblée nationale Thierry Mariani, actuellement en visite en Crimée.
"L'événement historique le plus important, que les Tatars de Crimée n'avaient pas réussi à obtenir lors de la période ukrainienne et qu'ils ont obtenu grâce au soutien des chefs actuels de la république, du président de la Fédération de Russie, est la construction de la grande mosquée. Elle ornera notre presqu'île. Pendant la période ukrainienne, le nombre de mosquées était de 330 et actuellement il y en a 480", a-t-il ajouté.
Le vice-premier ministre a souligné qu'aujourd'hui il existe un processus actif de délivrance d'autorisations juridiques à toutes les mosquées. "En Ukraine, seules cinq mosquées possédaient de tels documents, par conséquent, plusieurs lieux de culte sont devenus l'objet d'une lutte entre les courants religieux islamiques", a souligné Rouslan Balbek.
La Crimée et Sébastopol ont été rattachés à la Russie à la suite d'un référendum tenu en mars 2014. 96,77% des Criméens et 95,6% des habitants de la ville de Sébastopol (ville criméenne avec un statut particulier) ont voté pour le rattachement à la Russie. La péninsule avait été "offerte" à l'Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954. Aujourd'hui, l'Ukraine continue de considérer ce territoire comme le sien. La majorité des pays occidentaux soutiennent la position de Kiev et ont introduit des sanctions antirusses en 2014. Le gouvernement de la Fédération de Russie a, plusieurs fois, déclaré que les habitants de la Crimée avaient voté pour le rattachement à la Russie par la voie démocratique, en pleine conformité avec le droit internationale et de la Charte des Nations unies. Selon le président russe Vladimir Poutine, la question de la Crimée est "clôturée définitivement".