Dès que les femmes se sont mises sur leurs vélos, elles ont été interpellées par la police locale, le cyclisme féminin étant formellement interdit en Iran, déplore le CNRI.
Heureusement, la plupart de ces "délinquantes" s'en sont sorties avec un simple avertissement après avoir signé un PV dans lequel elles promettaient de ne jamais se mettre au vélo. Cependant, d'autres, "trop réticentes", ont été expédiées au commissariat sans autre forme de procès.
À titre d'exemple, au moins 150 jeunes gens ont été arrêtés le 26 juin pour avoir organisé une célébration commune. Auparavant, le 16 mai, 8 bloggeurs avaient été interpellés pour avoir posté des "photos amorales" sur Instagram, et le 12 mai, une députée avait été destituée de ses fonctions pour un selfie sans hidjab.