Pete Daly, vice-amiral américain à la retraite, trouve que les problèmes avec l'exploitation de la base aérienne d'Incirlik, suite à la tentative de coup d'Etat en Turquie, justifient les dépenses des Etats-Unis dans la construction des porte-avions.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, où un groupe de putschistes a entrepris une tentative de coup d'Etat, l'exploitation de la base aérienne située dans le sud de la Turquie a été suspendue.
"L'alternative (aux porte-avions) est le déploiement au sol ce qui est onéreux et vulnérable, d'autant plus que la possibilité de l'utilisation des avions est de temps à autre remise en question", a confié à Sputnik Pete Daly, avant d'ajouter que le fait d'avoir perdu provisoirement la base d'Incirlik offrait un exemple d'une telle situation.
Autre exemple relatif aux problèmes dans l'utilisation des bases au sol, selon lui: les retards dans l'octroi d'autorisation de s'en servir.
"Le meilleur témoignage de la nécessité (des porte-avions) a été fourni à l'époque où nous avons eu un besoin urgent de mener une opération contre Daech, en août 2014, étant donné que les djihadistes se trouvaient aux abords de Bagdad", a dit M.Daly.
Selon lui, les avions ont reçu l'autorisation de décoller 54 jours après la date où la demande avait été déposée.
A l'heure actuelle, les militaires américains tentent de mettre en exploitation leur plus grand et plus onéreux porte-avions, le USS Gerald R.Ford, qui est constamment reportée en raison de défaillances de systèmes toujours nouvelles.