De nombreux journalistes participent aux débats sur la médiatisation de l'image, plus précisément sur la question de savoir si la diffusion des photos des terroristes est capable d'inciter de nouvelles personnes à entreprendre de tels actes.
Selon BFMTV, après les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray, le débat a été relancé dans les médias français, notamment par Jérôme Fenoglio, directeur de la rédaction du Monde. La question s'est posée très sérieusement.
Le Monde a donc pris la décision de renoncer à la publication de photographies des auteurs d'attentats pour éviter un possible phénomène de glorification de ces derniers. BFMTV lui a emboîté le pas.
Selon Alexis Delahousse, directeur adjoint de la rédaction de BFMTV, la seule exception à ce principe est représentée par les avis de recherche diffusés par les forces de l'ordre et qui sont susceptibles d'aider les enquêteurs.