Les unités nouvellement créées sont équipées de bateaux de patrouille Raptor capables d'affronter les tempêtes et de développer une vitesse allant jusqu'à 43,2 nœuds (80 km/h). Les militaires à bord disposent également de drones Takhion qui peuvent détecter l'ennemi à une profondeur de plusieurs mètres.
L'une des unités créées est actuellement dans le Pacifique, l'autre en Crimée, a précisé un représentant du ministère russe de la Défense. Pour le moment, les unités sont en phase de test et leurs principales tâches consisteront à protéger les côtés russes de l'ennemi et à déployer des groupes de reconnaissance sur ses arrières.
Les eaux côtières et littorales sont depuis longtemps utilisées par les forces spéciales de divers pays, a expliqué aux médias russes le directeur du Centre de conjoncture stratégique Ivan Konovalov. Il est difficile de protéger toute la côte, c'est pourquoi on peut déployer des groupes de reconnaissance à l'arrière de l'ennemi et attaquer les cibles côtières.
La marine américaine, par exemple, a trois unités spéciales de cette sorte, tandis que les forces armées britanniques ont des soi-disant groupes de bateaux entrainés pour agir le long des côtes.
A l'heure actuelle, les bases marines russes, les navires militaires et les bâtiments d'appui qu'elles abritent sont sous protection d'une vingtaine d'unités spéciales. Quant au patrouille et aux diversions, c'est la responsabilité des nageurs de combat.