C'est bonnet blanc et blanc bonnet. Les démocrates américains prétendent que les agents du Kremlin, omniprésents et capables de tout, auraient piraté leurs courriels.
Pourtant, le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest a refusé de commenter l'incident et a conseillé aux journalistes de s'adresser au FBI.
Julian Assange, dont le site WikiLeaks avait diffusé 20.000 courriels piratés dans la base de données du Parti démocrate vendredi dernier, a déclaré qu'il n'y avait aucune raison de croire qu'il s'agissait de hackers russes.
"Il n'y a absolument aucune preuve de cela (que des Russes auraient piraté les courriels, ndlr). Nous n'avons pas divulgué notre source, et, bien sûr, il s'agit tout simplement d'une tentative d'embrouiller l'enquête qu'avance la campagne d'Hillary Clinton", a riposté Julian Assange interviewé par la chaîne de télévision NBC.
L'ambassade de Russie aux Etats-Unis a également qualifié d'infondées ces accusations.
"On ne peut que s'étonner de ces accusations enfantines et infondées qui sont bien au-delà la réalité", a annoncé l'ambassade sur sa page Facebook.