"Tuer un prêtre, c'est profaner la République, qui garantit la liberté de conscience. C'est semer l'effroi, car ce que veulent les terroristes, c'est nous diviser, nous séparer, nous déchirer", a-t-il déclaré lors d'une allocution depuis l'Elysée.
"Les catholiques de France et du monde sont meurtris et ce sont tous les Français quelles que soient leur confession et leurs convictions qui se sentent atteints au plus profond d'eux-même", a dit le chef de l'Etat.
"L'objectif" de l'attentat dans une église catholique est de "provoquer une guerre de religions", a estimé pour sa part le Premier ministre Manuel Valls sur TF1, peu après le discours du président.
"En s'attaquant à un prêtre, à l'Eglise catholique, on voit bien quel est l'objectif: jeter les Français les uns contre les autres, s'attaquer à une religion pour provoquer une guerre de religions", a-t-il affirmé.
"La menace terroriste n'a jamais été aussi grande en France comme en Europe, les lois seront appliquées avec la plus extrême fermeté-hollande", a également déploré François Hollande.
Et d'ajouter: "Je vous l'assure, cette guerre nous la gagnerons".
A la suite de l'assassinat d'un prêtre en Normandie, acte revendiqué par Daech, le déplacement de François Hollande mercredi à Prague, en République tchèque, a été annulé, a-t-on appris mardi soir auprès de la présidence française.
Le chef de l'Etat devait s'entretenir avec les autorités tchèques des mesures de relance de l'Union européenne qui doivent être examinées le 16 septembre prochain à Bratislava par les Vingt-Sept lors d'un sommet "post-Brexit".