Quatre hommes, âgés de 21 à 40 ans, et une femme de 42 ans ont été mis en examen jeudi soir et placés en détention provisoire dans le cadre de cette enquête.
Les investigations ont montré que l'acte de Lahouaiej Bouhlel avait été "mûri" pendant plusieurs mois et qu'il avait bénéficié de "complicités" et de "soutiens", a affirmé jeudi dernier le procureur de Paris, François Molins.
Ramzi A. est poursuivi pour "infractions à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste", comme un couple d'Albanais, Artan H. et Enkeledja Z, soupçonnés d'avoir participé à la fourniture du pistolet avec lequel Lahouaiej Bouhlel a tiré sur des policiers avant d'être abattu.
A l'instar du tueur, jamais fiché pour radicalisation islamiste, les cinq mis en examen étaient inconnus des services antiterroristes.