Le deuxième festival international des feux d’artifice Rostec s'est déroulé à Moscou les 23 et 24 juillet. Les huit meilleures équipes d'artificiers du monde entier y ont participé. Cette année, le festival avait pour thème le cinéma.
Michael Weber, le directeur général d'IPP, société française spécialisée dans la pyrotechnie événementielle, a accordé une interview à Sputnik et a parlé de son expérience d'artificier.
Chaque société pyrotechnique possède son propre style et fait des feux d'artifice uniques dans leur genre. Les préférences du public varient également d'un pays à un autre.
"La France tire principalement des feux élégants, sophistiqués, tandis que les Russes préfèrent quand ça fait de gros +boums+", a commenté M.Weber.
L'équipe française a préparé son numéro de neuf minutes pendant environ deux mois. Il s'agit d'un travail gigantesque car il faut tout minutieusement préparer sur le papier et sur l'ordinateur. Les tirs sont notamment accordés avec de la musique.
Ainsi, afin de gérer une entreprise de pyrotechnie, il faut non seulement s’y connaitre en feux d'artifice, mais posséder également un don musical, des nerfs d'acier, être un ingénieur et avoir le sens des affaires.
Cependant, il n'y a presque pas de concurrence entre les artificiers car c'est un métier particulièrement dangereux qui nécessite de respecter beaucoup de mesures de précaution.
"Même s'il y a une compétition, vous allez nous voir assis ensemble autour d'une table le soir. La pyrotechnie, c'est une grande famille", a conclu Michael Weber.
Le deuxième festival international des feux d’artifice Rostec a eu lieu les 23 et 24 juillet à Moscou: 50.000 artifices ont illuminé le ciel sur le parc Brateïevo, à Moscou. Les équipes des meilleurs pyrotechniciens venus du monde entier s'y sont réunis à cette occasion. Des équipes de huit pays ont pris part au festival: la France, la Russie, l'Estonie, le Kazakhstan, la Chine, le Portugal, Malte et l'Azerbaïdjan.