Dans un rapport publié lundi, l'Unama précise que sur ce total de 1.601 morts et 3.565 blessés, en hausse de 4% par rapport à la même période 2015, "un tiers des victimes sont des enfants", dont 388 ont trouvé la mort.
"Le nombre total de victimes civiles enregistré par l’Onu entre le 1er janvier 2009 et le 30 juin 2016 atteint 63.934" dont près de 23.000 morts et 41.000 blessés.
Chez les enfants, les explosifs abandonnés — mines et autres "objets explosifs improvisés" — sont responsables de 85% des morts et blessés.
"Les gens sont tués pendant qu'ils prient, travaillent, étudient, en allant chercher de l'eau, en sortant de l'hôpital: chaque victime civile représente un échec et doit appeler chaque partie au conflit à réagir (…) afin de réduire les souffrances des civils et renforcer leur protection", a estimé le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu à Kaboul, Tadamichi Yamamoto.
Ce bilan est "conservatoire" et "sans doute sous-estimé" compte tenu de la méthode de comptage retenue, insiste l’Onu.