Accès aux armes
La police va devoir déterminer comment il a pu se procurer son arme, un pistolet Glock 17 de calibre 9 mm acquis illégalement: le numéro de série était limé. Déjà un débat s'est engagé en Allemagne sur la nécessité de durcir la législation sur les armes à feu.
"Nous devons examiner avec beaucoup de soin si et où il nous faut le cas échéant légiférer", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, dans l'édition dominicale du quotidien Bild.
Le vice-chancelier allemand, Sigmar Gabriel, a aussi appelé à tout faire "pour restreindre l'accès aux armes létales et le contrôler strictement", a-t-il dit au groupe de presse Funke.
Inspiré par Breivik
Par ailleurs, le quotidien Bild relève que l'arme utilisée à Munich est la même que celle dont s'était servi Breivik, même s'il s'agit d'un pistolet très répandu.
Harcèlement à l'école
Les autorités ont révélé que le tueur avait été victime de harcèlement. Bild émet l'hypothèse qu'il pourrait s'en être pris à dessein à de jeunes étrangers car il était maltraité notamment dans son école.
L'Allemagne reste sous le choc. Cette tuerie est intervenue quatre jours seulement après une attaque à la hache dans un train régional, également en Bavière, commise par un jeune djihadiste de 17 ans. Elle intervient plus généralement dans un contexte de forte crainte en Europe, alimenté par les risques d'attentats.