Dans les rues de Tokyo, des amateurs ou de simples curieux sont aussitôt partis à l'aventure pour capturer ces "monstres de poche" (Pokemon vient de "pocket monsters"), les yeux rivés sur leur téléphone.
Le gouvernement nippon a de son côté publié mercredi un dépliant des bonnes pratiques pour sensibiliser les joueurs aux risques éventuels. L'Autorité de régulation nucléaire (NRA) a elle aussi appelé les exploitants de centrales à surveiller les chasseurs de Pokemon qui s'approcheraient trop près de leurs murs.
L'administration du centre d'exposition rattaché à la filature de soie de Tomioka, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, a affiché des pancartes appelant à ne pas se laisser emporter par le jeu.
"On se laisse happer", témoigne une Japonaise, citée par l'AFP, "du coup les joueurs ne font pas attention et risquent de heurter les autres piétons", ou "d'aller dans des lieux incongrus, où on se rend peu, comme les cimetières, en quête de Pokemon rares".
D'autres ont même banni le jeu, comme l'Arabie saoudite qui a remis au goût du jour une fatwa datant de 2001, ou encore l'Indonésie où il a été interdit aux fonctionnaires, policiers et militaires, pour protéger des "secrets d'Etat".